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Participation au Séminaire Natura 2000 pour la région Atlantique
Comment la prise en compte des papillons pourrait permettre à la France de remplir ses engagements vis-à-vis du règlement européen sur la restauration de la Nature ?
Le Parlement européen a adopté le 12 juillet le projet de législation sur la restauration de la nature. Ce texte vise à restaurer la nature sur au moins 20 % des terres et des zones marines d'ici à 2030, puis tous les écosystèmes dégradés d'ici à 2050, en fixant aux États membres des objectifs juridiquement contraignants.
Pour accompagner les pays européens, des séminaires par zone biogéographique sont actuellement organisés.
En bleu ciel, les pays concernés
par le séminaire Natura 2000, zone Atlantique.
L’animatrice du Plan national d'actions a participé du 4 au 6 septembre, à Hanovre, au séminaire regroupant les pays de la zone Atlantique pour représenter Butterfly Conservation Europe (BCE).
Pour l’Opie, en tant qu'animateur du PNA Papillons et du Sterf (Suivi temporel des Rhopalocères de France), le but était de souligner l’importance des suivis des papillons en Europe, en utilisant le protocole commun EBMS (European Butterfly Monitoring Scheme) porté par Butterfly Conservation Europe. En France, le protocole correspondant est le Sterf, il permet d’indiquer les tendances des populations des espèces de papillons.
Un poster sur l’état de conservation des espèces de papillons en Europe a été présenté durant ces journées par Gaëlle Sobczyk Moran, animatrice du PNA Papillons de jour à l’Opie.
La Commission Européenne étudiera les propositions issues des groupes de travail pour poursuivre les réflexions sur la loi Restauration de la Nature.
Il y a urgence à agir ! Rappelons les quelques chiffres énoncés lors du séminaire :
- 41% des tendances des populations d’espèces sont négatives ;
- Le déclin des insectes est massif, tandis que les dépenses pour les intrants augmentent ;
- Les sites Natura 2000 (18,7% de la surface de l’Union Européenne) sont souvent entourés de parcelles sur lesquelles une agriculture intensive est pratiquée (peu compatible avec des mesures de préservation de la biodiversité).
